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bonsoir a toi
c'est l'heure pour moi de passer
dans ton bel univers déposer un petit
comment aire d'amiti
Par Chrys, le 10.05.2011
il est l'heure pour moi
de venir chez toi
pour te souhaiter
une belle et douce nuit toute dorée
et une b
Par boumbavlg91, le 08.05.2011
bjr corinne albaut très belle poesie
Par nancy, le 08.05.2011
bonsoir mary je te souhaite une bonne soirée bon dimanche ainsi
qu'un e bonne semaine avec plein de gros bi
Par leyla, le 07.05.2011
ami de la toile
je reprend la grand voile
et viens avec toute mon amitié
te souhaiter une bonne soirée
et
Par boumbavlg91, le 06.05.2011
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Date de création : 25.01.2010
Dernière mise à jour :
15.01.2013
642 articles
Source illustrationhttp://deviantart.com Auteur kyc-kyc
POESIE D'ALFRED RUFFIN SUR LES CHATS
Alfred Ruffin. Poésies variées et Nouveaux chats. 1890.
LE CHAT AU BAISER
En me voyant venir quand tu fermes les yeux
Pour me laisser poser un baiser sur ta tête,
Minet, tu ne sais pas quel sentiment pieux
Tu me fais éprouver, bonne petite bête !
Moi qui pourrais si bien sur ton frêle minois,
Te soulevant au bout de mon bras de colosse,
Me venger du respect effrayé que je dois
A ton royal cousin, le grand tigre féroce,
D'un si lâche dessein loin de me soupçonner,
Pour atteindre du front mes lèvres que tu charmes
Tu te hausses vers moi, fier de t'abandonner
A mes mains qui jamais ne t'ont causé d'alarmes.
ALFRED RUFFIN
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GROUPE DE CHATS
Dans le grenier poudreux entrant comme un éclair,
J'aperçois, noblement assis dans l'un des angles,
Trois chats en regardant un quatrième, en l'air,
Qui les regarde aussi, du haut d'un lit de sangles.
Dans ma propre maison jamais, jusqu'à présent,
Je n'avais cru loger telle ménagerie,
Et leur groupe muet me paraît si plaisant
Qu'à leur barbe il s'en faut bien peu que je ne rie.
Mais à propos me vient cette réflexion
Que, tout seul contre quatre, ignorant leur langage
Pour expliquer mon rire et mon intrusion,
Si quelqu'un doit ici faire triste visage,
C'est moi, l'être à deux pieds, qui, d'un pas malheureux,
Suis venu m'égarer dans leur grave concile;
Et je m'enfuis bien vite, avant qu'ils n'aient entre eux
Le temps de demander : « Quel est cet imbécile? »
ALFRED RUFFIN
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PASSAGE DE CHAT
Je me croyais tout seul en mon appartement,
Sur mes vers enrayés penchant ma tête lasse;
Je ne sais quelle voix me dit subitement :
« Regarde à ton côté, voici le chat qui passe! »
C'est lui! c'est bien mon chat, marchant sans plus de bruit
Qu'un flocon se posant à terre sur la neige;
J'ignore près de moi quel dessein l'a conduit,
Mais j'éprouve déjà que mon ennui s'allège.
A cette heure, sans lui je ne soupçonnais pas
Combien ma solitude était douce et paisible :
Du plancher qu'il traverse on dirait que ses pas
Dégagent le Silence et le rendent visible.
Son corps ondule ainsi qu'une suite de flots,
Et sa queue après lui traîne et lui fait escorte;
Ma lampe a sous son front allumé deux falots,
Puis il a disparu dans l'ombre de la porte.
Mais l'unique regard de ce spectre aux yeux verts
A vaincu la torpeur où sommeillait ma verve,
Et je croirai demain, ayant fini mes vers,
Qu'en songe cette nuit j'ai vu passer Minerve.
ALFRED RUFFIN
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